Pourquoi repenser nos gestes beauté pour préserver l’océan ?

Pourquoi repenser nos gestes beauté pour préserver l’océan ?

Chaque jour, nos gestes beauté laissent une empreinte invisible. Un flacon que l’on jette, un emballage que l’on croit recyclable, une matière que l’on choisit sans y penser. Et, petit à petit, ces gestes s’accumulent et voyagent — jusque dans l’océan.
Repenser le packaging de nos produits, c’est aussi repenser notre lien au vivant.


L’océan, miroir de nos excès

L’océan est le grand régulateur du vivant. Il absorbe la chaleur, produit plus de la moitié de notre oxygène et abrite une biodiversité encore méconnue. Mais il porte aussi les traces de nos modes de vie.
Aujourd’hui, entre 75 et 200 millions de tonnes de plastique flottent ou reposent au fond des mers (source : UNEP, 2023). Chaque année, 8 millions de tonnes supplémentaires s’y déversent (source : National Geographic, 2020).

Sous l’effet du sel, du soleil et des vagues, ces plastiques se fragmentent en particules minuscules : les microplastiques, de moins de 5 millimètres. Invisibles à l’œil nu, ils se répandent partout : dans les rivières, les sédiments, les organismes marins, et jusque dans notre propre corps.


Quand la beauté devient source de pollution

Dans l’industrie cosmétique, le plastique reste omniprésent. Il protège, conserve, transporte. Il est pratique, léger, économique.
Mais derrière ces qualités se cache une conséquence lourde : la majorité des emballages ne sont pas recyclés. Ils finissent incinérés, enfouis… ou dispersés.

Les emballages de soins et de maquillage représentent à eux seuls 120 milliards d’unités chaque année dans le monde(source : Zero Waste Europe, 2021). Et selon l’ONU, 85 % des déchets marins sont aujourd’hui composés de plastiques (source : L’Info Durable, 2023).

Ces fragments dérivent, se désagrègent, puis se transforment en microplastiques. Une pollution invisible, mais durable — parfois pour plusieurs centaines d’années.


Le vrai visage du packaging

Un flacon ne disparaît jamais vraiment. Il se fragmente. Il s’infiltre. Il se déplace au gré des vents et des courants.
Chaque emballage que nous choisissons raconte donc une histoire : celle de sa création, de sa fin de vie, et de son éventuel retour à la nature.

Dans nos routines beauté, repenser le packaging, c’est repenser la cohérence. C’est se demander si ce plastique était vraiment nécessaire. S’il existait une autre matière. S’il pouvait être réemployé, ou se dissoudre sans laisser de trace.


L’engagement de Maison Toinon

Chez Maison Toinon, nous avons choisi d’agir à la source.
Nos produits sont solides mais solubles, pensés pour se dissoudre sans en limitant notre impact, et nos packagings sont conçus pour réduire au maximum l’usage du plastique.
Chaque détail — de la forme au matériau — est réfléchi pour limiter l’impact sur l’eau et les écosystèmes marins.

Notre démarche repose sur une conviction simple : la beauté ne devrait jamais coûter au vivant. Et cela commence par des objets plus sobres, plus justes, plus cohérents.


Vers une beauté consciente

Changer nos habitudes, c’est un apprentissage. Cela demande de ralentir, d’observer, de choisir avec attention.
C’est accepter qu’un geste aussi simple que se laver les cheveux puisse être un acte d’amour pour la nature.

Préserver l’océan, ce n’est pas seulement ramasser les déchets sur la plage — c’est aussi repenser ce que l’on met sur notre peau, dans nos cheveux, et autour d’eux.
Chaque flacon évité, chaque matière repensée, est un souffle de plus pour le vivant.

Chez Maison Toinon, nous croyons qu’une beauté consciente est une beauté qui protège — de la racine du cheveu jusqu’à la goutte d’eau qui retourne à la mer.

 

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